L’autonomie n’est généralement pas ce que l’on croit.
Avant de poursuivre cette lecture, prenez un instant pour vous interroger :
Qu’est-ce que l’autonomie, selon vous ?
Laissez cette question résonner.
Offrez-lui un peu d’espace, une heure peut-être, pour laisser émerger ce qui, en vous, s’organise autour de cette notion si souvent évoquée, mais rarement approfondie.
Redécouvrir le sens du mot : une affaire de cadre
Le mot autonomie vient du grec autos (« soi-même ») et nomos (« loi »).
Autrement dit, être autonome, ce n’est pas simplement « se débrouiller seul.e », mais bien être en capacité de se donner à soi-même ses propres lois.
Et toute loi présuppose un territoire.
Être autonome, c’est donc savoir délimiter son propre périmètre : psychique, émotionnel, relationnel, professionnel.
C’est poser des frontières saines entre ce qui relève de soi et ce qui appartient à l’autre ou au monde extérieur.
Dans ce périmètre, je suis souverain.e.
C’est là que mes choix ont autorité.
C’est dans ce cercle que je peux définir des règles justes et cohérentes… à condition de les respecter.
L’autonomie véritable ne consiste donc pas à abolir les contraintes, mais à trouver sa stabilité intérieure dans un cadre choisi, consenti, clair.
C’est ce qui permet à la responsabilité de s’exercer et à la liberté d’émerger dans un espace sûr et structurant.
L’autonomie n’est pas l’autarcie
L’un des malentendus fréquents autour de l’autonomie est de la confondre avec la liberté sans limite, voire avec l’autosuffisance totale.
Or, être autonome ne signifie pas vivre sans lien, ni faire abstraction de toute forme de dépendance.
Cela signifie savoir composer avec les règles du vivant, en conscience.
Prenons l’exemple d’un musicien en solo.
S’il souhaite jouer librement, il doit connaître les gammes, maîtriser le rythme, accorder son instrument.
Sa liberté d’improviser ne peut s’exercer que dans un cadre structurant, nourri de rigueur et d’écoute.
Il en va de même pour l’autonomie intérieure.
Elle n’a rien à voir avec un isolement, ni avec une toute-puissance illusoire.
Elle repose sur :
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une conscience fine de soi,
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une capacité à nommer ses limites,
-
un engagement à respecter ses propres lois, comme on respecte une partition.
La liberté véritable naît de cette structure.
Sans cadre, elle devient bruit.
Sans responsabilité, elle se dissout dans l’errance.
Un cadre pour que la vie circule
En coaching, en thérapie, en entreprise comme dans la sphère intime, poser un cadre clair est une condition de réussite et de durabilité.
Cela ne signifie pas rigidité, mais définition consciente et explicite de ce que l’on accepte, attend, ou refuse dans un espace donné.
Un projet sans cadre s’essouffle.
Une relation sans cadre s’effondre ou s’embrouille.
Un accompagnement sans cadre perd sa force de transformation.
Poser un cadre, c’est :
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se positionner avec clarté,
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offrir un espace sécurisé à ce qui est vivant : émotions, idées, ajustements,
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permettre aux règles du jeu d’être visibles, et donc respectables.
C’est dans cet esprit que les accompagnements proposés chez Étoile du Levant reposent sur des cadres clairs, vivants et respectueux. Non pour enfermer, mais pour permettre. Non pour restreindre, mais pour soutenir ce qui cherche à émerger, à évoluer, à s’harmoniser.
L’autonomie n’est pas un refus du cadre.
C’est l’Art de le construire en Conscience, pour mieux y rayonner.
Vous souhaitant une agréable visite, si vous avez besoin d'un complément d'information concernant votre Coach professionnelle à Grasse : prenez contact dès à présent.