Selon moi, après le premier point qui est la qualité de la relation établie entre le coach et son coaché, le mentor et le mentoré, le superviseur et le supervisé, le point le plus important est que le coaching, le mentoring ou la supervision se doit d'être un espace préservé et donc confidentiel pour avancer en confiance.
Ce qui fait la force d’un accompagnement, ce n’est pas seulement la méthode employée.
C'est la qualité du cadre.
Et dans ce cadre, la confidentialité tient, à mon sens, une place essentielle.
Sans elle, pas de sécurité intérieure, pas de liberté de parole, pas de véritable transformation.
Car ne l'oublions pas pour qu'un coaching, un mentorat ou de la supervision soit efficace, la confiance est un élément essentiel. Or cela n'est possible que si nous nous trouvons dans un espace au sein duquel nous nous sentons en sécurité.
Un engagement silencieux mais puissant
Lorsque quelqu’un entre en séance de coaching, de mentoring ou de supervision, il ou elle apporte avec soi des doutes, des fragilités, parfois des parts de soi qui n’ont jamais été dites ailleurs. Et, accepter d'exposer sa vulnérabilité dans cet espace est le gage d'une relation d'accompagnement qui fonctionne.
Ce partage ne peut se faire que dans un climat de confiance, porté par l’assurance que rien ne sortira de l’espace d’accompagnement.
Cet engagement, même invisible, crée une base solide qui permet d’oser dire, explorer, et aller plus loin.
Personnellement, il me tient à coeur de préserver la confidentialité de mes clients et des contenus de séance. D'ailleurs, j'ai fait le choix dès le début de mon activité de signer un code de déontologique qui explicite et officialise mon engagement à respecter scrupuleusement la confidentialité des séances et de mes clients.
Ce que cela change concrètement
La confidentialité n’est pas une règle formelle posée comme une barrière.
C’est une promesse relationnelle qui ouvre.
Elle autorise la sincérité, rend possible l’expression de ce qui était retenu, permet de pouvoir se révéler authentiquement.
Cela favorise l’émergence de solutions nouvelles réellement adapté à la personne, ses besoins, valeurs et aspirations.
Quand la personne accompagnée se sent protégée, elle se permet d’explorer des zones plus profondes, parfois inattendues, qui deviennent des leviers de croissance.
Il n'est d'ailleurs pas rare, je peux même avouer qu'il est conrant que des coaché.e.s, mentoré.e.s ou supervisé.e.s me confient des choses qu'ils ou elles n'ont jamais dit à personne et même qu'ils ou elles ne se sont même jamais avoué à elles ou eux mêmes.
Une éthique de présence
Pour moi, l'accompagnant (coach, mentor ou superviseur) se doit de respecter la confidentialité, c’est plus qu’une obligation déontologique. C’est une manière d’honorer et respecter la personne accompagnée ainsi que la confiance reçue.
C’est aussi choisir une posture d’intégrité qui assure que l’espace est préservé, même dans le non-dit.
Cette éthique crée une qualité de présence particulière, faite de respect, d’écoute et de discrétion.
Un cadre qui libère
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, poser ce cadre ne restreint pas : il libère.
Parce qu’il trace une limite claire, il permet à la parole de circuler plus librement.
Il crée un havre où l’on peut déposer ses préoccupations, prendre du recul, et repartir allégé·e.
Conclusion
La confidentialité est le fil invisible qui soutient tout processus de coaching, de mentoring ou de supervision. Elle installe la confiance, nourrit l’ouverture, et permet à la transformation de s’opérer en profondeur.
C’est un engagement précieux, mais sans lui, rien ne pourrait se dire, ni s’accomplir avec la même intensité.
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